lundi 30 avril 2012

Croisé sur le tarmac du Bronx...

Un magnifique Bücker 131 croisé dimanche matin sur le tarmac, qui se rendait en Espagne.


Avec le vent du Sud qui sévissait dans la région, il doit être à cette heure à Montélimar avec ses congénères...

Notez la forme très bizarre de l'hélice!

dimanche 29 avril 2012

Quel beau WE aéronautique...

Malgré une météo une fois de plus capricieuse qui nous a obligé d'annuler le vol sur Villefranche de Rouergue, et le bon repas qui devait l'accompagner, en ce dimanche, le WE a été intense aéronautiquement parlant.

Après cet excellent vol effectué sur C172 vendredi soir avec Aurélien, nous avions rendez-vous avec Mario, "figure" sur Lyon-Bron, pour faire un tour en Robinson 44, avec Christian. Nous nous retrouvons donc sur le terrain à 14h30 pour une présentation théorique fort' intéressante sur le fonctionnement d'un hélicoptère. On sent bien les explications du passionné, qui a envie de partager.

Nous nous rendons ensuite au hangar pour un amphi cabine et la visite pré-vol avant de partir faire rugir cette magnifique magnifique machine.


Notre Robinson R44

Pour la première partie du vol, je prend place à l'avant. L'angle de vision et extrêmement panoramique avec cette bulle géante, ce qui est super agréable. Nous sommes autorisés à translater vers le "H" puis à décoller face au Sud. Le tour de piste se fait par la droite pour les hélicos. Nous passons le travers tour et poursuivons notre montée en croisant l'axe de piste juste derrière un avion qui vient de décoller en 34.

La machine s'arrache du sol

Vue du Bronx côté Ouest

Nous arrivons au-dessus du Rhône quand Mario me demande de prendre les commandes de la bête. Une main sur le cyclique, qui correspond au manche d'un avion et qui commande l'axe horizontal, l'autre sur le collectif, qui ressemble à un frein à main et qui permet d'augmenter le pas de la voilure.

 Simple, mais il y a tout!

Sur le collectif se trouve également la commande des gaz qui est régulée par le gouverneur. Ça fait bizarre de sentir cette commande tourner toute seule dans la main. Mario me fait faire quelques exercices de mania pour bien sentir la machine. Ça se pilote très facilement, beaucoup plus que ce que j'avais imaginé lors du briefing.

Nous arrivons à la verticale de notre destination, située dans ces belles Dombes au Nord de Lyon. Après une reconnaissance terrain et un visuel sur la manche à air, représentée par un morceau de rubalise. Pratique et efficace.

Après un accueil très amical de notre hôte et de son épouse, nous devons repartir sur le Bronx. C'est Christian que se met aux commande pour ce vol. Il a dû faire ça tout sa vie, le petit cachottier. Il se débrouille presque aussi bien que moi! ;) (pardon, Christian).


Retour au Bronx, donc, avec une arrivée sur le H16 en direct, avec un passage devant la tower légèrement au-dessus de la verrière . Ça fait bizarre de passer si près à ce niveau.

 Bronx Tower! 

Après avoir pris congé de Mario et l'avoir remercier pour cet excellent moment, le F-GKUM, TB20 des Ailes Lyonnaises, m'attend avec mon instructeur et un autre pilote du club en cours de lâché sur la machine.

 Charles termine la prévol du KUM

Merci encore Mario pour ce bon moment.

Je saute donc de l'hélico au TB20 où Charles et déjà aux commandes. Ce sera un aller/retour sur Villefranche pour des exercices, avec changement de pilote pour le retour. Pas grand chose d'intéressant pour ces lignes.

Et puis, comme dit plus haut, aujourd'hui devait avoir lieu le second voyage Club que nous avions organisé avec Albé. Et une fois de plus, la météo nous a contraint à annuler. Nous nous sommes toutefois retrouvés au Club autour d'un petit déjeuner sympa organisé de main de maître par notre Président, histoire d'attendre un peu pour voir l'évolution.

La décision du No Go est donc prise et le vol reporté en mai. Nous poursuivons nos discussions à trois quand le Chief pilot du club voisin passe la tête pour dire bonjour et me propose d’effectuer ce vol sur SR20, déjà souvent proposé mais jamais réalisé pour diverses raisons.

Je saute bien sûr, sur l'occasion. Après un rapide calcul de masse, nous ne pouvons partir à quatre et Gilles laisse gentiment sa place à Albé, qui sera donc du vol avec nous. Je ne sais pas comment il se débrouille, mais il est souvent présent dans les bons moments, le p'tit père Albé! Et j'en suis très heureux.

Nous nous rendons donc à la découverte de la machine, enfin pour moi. C'est vraiment une très belle machine, effilée, racée et très bien équipée. L'intérieur est tout aussi beau que l'extérieur, avec ses sièges en cuir et son avionique. La manipulation par le petit manche situé à ma main gauche est une grande première pour moi. Encore une!

Le F-HMAN -  (c) Aéroclub et du Rhône et du Sud-Est
Qu'est-ce que cette activité m'apporte comme bonheur, tant sur la découverte d'espaces et de machines nouvelles, mais également en contacts humains.C'est une drogue thérapeutique!

Après une présentation de notre embarcation, les différentes vitesses et régimes moteur, Gérard me laisse les commandes et il conservera la radio pour me permettre d'être concentré sur le vol. Après clairance obtenue auprès de la tour, je débute le roulage pour le point d'arrêt de la 16. Notre terrain de jeu sera le Nord des installations, donc virage à gauche pour rejoindre NA et aller sur notre terrain d'évolution.



Gérard nous montre quelques évolutions possibles avec sa machine, avec des virages à 60°:


La machine, bien menée (lol), est très reconnaissante. Elle est facile à manœuvrer pour peu qu'elle soit trimée correctement. Les évolutions sont douces et agréables. L'avionique est claire et facile à utiliser.

Merci Gérard, c'était super sympa. En échange, je te fais faire un vol en cocotte en papier quand tu le souhaites!

Merci Albé pour les photos.

vendredi 27 avril 2012

Baptême en C172

Grâce à Aurélien, j'ai pu effectuer ce vendredi mon baptême de CESSNA 172, avion de l'aéroclub du Grand Lyon.
le F-HCFX de 180hp

C'est la première fois que je monte dans un avion de loisirs à ailes hautes, et de fait, que je suis aux commandes.

Nous avons prévu de faire un vol local, sortie NW, cap au 285 pour une verticale de Roanne (LFLO) puis une route au Nord-Est pour survoler Mâcon (p'tite pensée à Pym's) et retour sur Lyon-Bron avec une entrée probable en longue finale, puisque c'est la 16 qui est en service.

En plus, c'est notre excellent "Controlator" qui est aux commandes de la tower. Du pur bonheur.



Aurélien est très concentré sur sa prévol, pendant que j'en profite pour faire la visite de cette belle monture.

Le tableau de bord est très complet, l'avion étant certifié IFR. Le GPS semble sympa avec son écran report en couleur. 


Aurélien se met aux commandes pour le départ. Nous prenons l'ATIS et déclinons nos intentions à "Controlator", tout en nous permettant un petit salut amical sur la fréquence.

Nous sommes autorisés à rouler pour A1.


Et c'est parti pour Roanne. L'avion se comporte bien, aucune vibration, il est agréable à piloter.


Nous faisons la verticale après avoir contacté l'approche de St Yan et sa charmante contrôleuse qui nous libère quand nous sortons de sa zone en direction de Mâcon.

Verticale Mâcon, puis cap au Sud pour rentrer sur Lyon, où le vent à changé et c'est la 34 qui est en service. C'est toujours "Controlator" qui nous accueille et nous propose malgré tout une directe 16 vu la force du vent, ce que Aurélien accepte, puisque c'est lui qui fera l'arrivée.


On commence à voir la piste éclairée. Malheureusement, avec le Itruc, les photos ne sont pas géniales, la mise au point se faisant par la pare-brise, mais c'est juste pour montrer comment Aurélien tien bien son axe et son plan!


Merci pour ce très agréable vol d'initiation au C172 et ce bon moment, Aurélien, et surtout bonne reprise lundi.

lundi 23 avril 2012

Leader de patrouille: une première!

En ce dimanche où la météo avait décidé d'être capricieuse, il était prévu de nous retrouver entre Jeunes Ailes à Figeac-Livernon (LFCF), pour le traditionnel vol de printemps SUD. L'organisation avait été réalisée par Pierre R. et Nico B.

Cette journée demande quand même pas mal de travail pour l'organisation: trouver un terrain, réserver un restaurant, organiser quelques évènements festifs sur place... C'est donc assez rageant d'annuler.

Côté participants, 25 Jeunes Ailes avaient répondu présent pour cet évènement des plus sympathiques, avec, côté Lyonnais, pas moins de quatre avions au départ de Bron, soit 10 personnes!... et la magnifique chienne de 9 semaines de Juju, la star du jour : Edelweiss.

Nous nous retrouvons donc au club ACRT de Lyon-Bron à 9h00 (de quoi laisser le temps de passer par les urnes), pour consommer quelques croissants, histoire de modifier les devis de masse et centrage consciencieusement effectués!, et faire le point sur le vol.

Comme je le disais, la météo ne nous a pas gratifié d'un beau ciel bleu, et la question dominante était bien : Go ou No Go? Nous prenons quelques contacts auprès des autres équipages prévus, dont certains nous annoncent que ce sera pour eux No Go! Point météo également auprès des JA locaux sur la météo à Aurillac et Rodez : les plafonds sont bas, très bas! Côté Lyon, ça reste volable en sécurité. Nous n'aurons certainement pas le niveau de vol planifié, mais ce sera quand même un vol sympa.

Le top départ est donc donné avec proposition de vol en patrouille. A l'insu de mon plein gré, je me retrouve propulsé leader. Belle promotion, mais il va falloir bien tenir ce rang, vu le beau linge que je vais avoir de chaque côté de mes ailes.

 
Dans l'avion se trouve Thomas en copi et Gabriel en sac de sable.

C'est donc parti. L'ami Controlator, qui nous avait rejoint pour le café-croissant, se retrouve maintenant à la tour . C'est lui qui nous donne les clairances de départ et nous permet de nous aligner en séquence pour afin de nous retrouver facilement en patrouille. Merci Controlator!


Sortis des CTR et TMA nous pouvons commencer à grimper vers les nuages, mais vu le plafond, ce sera 3 700 ft pour commencer puis 4 000 ft. J'ai rarement fait de navigation aussi bas. Deux des trois avions au départ de Lyon se retrouvent autour de moi. C'est magnifique, cette parade. Quel beau spectacle. Merci Messieurs.

 Mister Juju.

Olivier en Cap'tain et Yoyo en copi.

Au cours du vol, les informations arrivent sur les autres équipage qui subissent une météo pourrie et dont la majorité ne mettra pas les ailes dehors. Il est donc temps pour nous de prendre une décision : continue-t-on sur Figeac ou non? Question météo, c'est pour l'instant toujours volable. Question retrouvailles d'autres JA, c'est plus compromis. Est-il nécessaire de poursuivre si loin pour se retrouver entre Lyonnais? Nous passons tranquillement le travers du Puy pendant que les simulations de plan B s'échafaudent, avec une question existentielle primordiale... où peut-on déjeuner?

 Je ne me suis jamais vu aux commandes sous cet angle!!!
Aurillac? Le BAC est fermé le dimanche. Brioude? Y-a-t-il un restaurant?... Le Puy? Il y a bien un restaurant. Chez nous, pas besoin de mettre au vote, même lors de cette journée électorale. D'un commun accord, direction Le Puy. Toujours en tant que leader, je trace la route à mes camarades de jeu. Malgré les GPS à bord, petit exercice de déroutement à partir de la carte. Le genre de truc souvent révisé avec les amis Gilles (en formation) et Albé (en navigation)! Mais ça fait du bien de maintenir ce genre de choses pas trop loin dans le neurone.

Nous arrivons au Puy où un ULM annonce des tours de piste. Mais en entendant la cavalerie arriver, il décida de n'en faire qu'un seul. Aurait-il eu peur de la vague JA?

 Une partie de l'équipe de choc


 l'AD en reflet dans la tower!

Première halte au restaurant situé sur la piste : complet! Aie... ça s'annonce mal. Heureusement, il y a un petit hôtel juste à côté avec un restaurant. Nous tentons notre chance. Il semble moins "classe" que le premier, mais ça ira bien. Et puis "La Classe" : c'est nous!

Pas de problème, il y a de la place. Certes, notre arrivée fait chuter la moyenne d'age par deux. Si, si, même si je me compte! Le restaurant est pas mal du tout, avec un buffet sympa et des prix tout aussi agréables. Pendant le repas, bien à l'abri au restaurant, nous avons droit à la grêle! Rien que ça. Mais le repas s'est très bien passé, toujours avec l'ambiance JA, si agréable. Nous laissons à nos ainés, le soin de refaire le monde, nous avons des discussions tellement plus intéressantes.


Après un repas copieux, il est temps de repartir pour le Bronx. La météo s'est légèrement améliorée. Nous reprenons notre route après avoir dit au-revoir à l'ami Juju qui prend une autre destination avec sa petite beauté à bord. Nous tentons de rejoindre le 172 de Yoyo et Olivier, mais ils semblent nous snober. Nous resterons dans leurs 6 heures à quelques centaines mètres pendant tout le vol.

C'est Thomas qui est aux commande de notre monture pour ce vol. Nous rentrons tranquillement en décidant de passer par un tour de Lyon, histoire de rentrer par le Nord et que Controlator nous propose une longue finale 16. C'est donc une arrivée "en petit train" comme l'annonce l'autre contrôleur : F., sur la fréquence. Au fait, très sympa ton ATIS, F., on s'est bien marré!

 Une arrivée synchronisée...
Fin du vol: 1h10 à l'aller, 55 minutes au retour. Une journée bien remplie : une tristesse de ne pas s'être retrouvé avec les autres JA cause météo, mais une super ambiance. Merci à tous pour ce pur moment de bonheur.

A une prochaine, très rapidement...

PS: un grand merci à Juju  et Gabriel pour les photos.

mercredi 18 avril 2012

1er vol à l'étranger...

Encore une belle journée aéronautique, malgré une météo qui s'annonçait assez douteuse.

Après une frayeur hier soir quand j'ai appris que l'avion réservé pour aujourd'hui, n'était pas revenu de notre "super" atelier de maintenance avion, situé sur l'aérodrome de Villefranche Tarare. Une fois de plus, délai non tenu et information inexistante. Mais ça devient tellement courant, que c'en est presque risible. Quel professionnalisme. Bref!

Heureusement, un autre avion était disponible pour la journée, je me suis empressé de le réserver. Le rendez-vous était donné à 10h30 à l'aéroclub pour faire le point météo. Elle était annoncé très passable par météo France et un certain nombre de sites aéronautiques. Finalement, après une analyse fine et méticuleuse, nous décidons de partir quand même, tout en se préparant un plan B de déroutement au cas-où.

Le vol du jour devait nous conduire à Lausanne, celui de Suisse, bien sûr!, et c'est à moi que revenait la branche aller. Merci à Albéric de m'avoir laissé cette branche, qui est pour moi mon premier vol à l'étranger, mon premier passage de frontière. Un grand moment quand même.

La journée commence par une montée à la tour de Bron qui nous permit de voir évoluer la météo sur les Alpes, et surtout saluer nos deux excellents contrôleurs du jour, puis il faut passer par la dépose du plan de vol (car franchissement de frontière). Là, ça s'est un peu compliqué car le BRIA de Lyon est en panne d'ordinateurs. Gentiment, ils nous ont aiguillé sur le BRIA de Marseille. Ça a été un peu plus compliqué que de le déposer à Lyon, mais ça doit être le Sud!

Et puis nous nous rendons à l'avion qu'il faut sortir du hangar. Notre monture sera le F-GYPG, un DR400 de 160hp. Les pleins sont déjà faits, ce qui est une bonne chose. Petite visite guidée de l'avion pour l'un de nos camarades de jeu qui ne connais pas les "cocottes en papier", Arnaud.

Nous sommes autorisés à rouler et notre plan de vol est activé. Décollage en 16, virage à gauche et direction St Exupéry où nous sommes autorisés à croiser les axes au seuil 18 derrière un A319 d'EasyJet. Nous mettons le cap sur Morestel, à l'Est pour remonter en direction du VOR (CBY) de Chambéry tout en survolant le Rhône.

Passage verticale seuil 18 de Saint-Exupéry (LFLL)

Verticale Morestel (LFHI)

Le spectacle est magnifique. Il nous faudra rester dans les vallées!

Je contacte Genève Approche car nous pénétrons leur TMA. Là aussi, les contrôleurs sont très sympas et nous autorisent à transiter, sans toutefois venir perturber la classe D de leur CTR. Pas de problème, je règle ma route comme une horloge suisse, bien-sûr.

Genève, sa ville, son lac et son jet d'eau.

Nous passons verticale Annemasse où je reconnais l'aérodrome.

Vue de beaucoup plus haut!

Puis nous arrivons dans le travers d'Evian et il est temps de quitter Genève pour écouter la fréquence APCH, qui correspond à notre ATIS, puis passer notre premier message à Lausanne qui est en auto-information. Sur la carte VAC, il est indiqué que cela doit être effectué 5 minutes avant la verticale.

Trace GPS Aller

C'est la 18 qui est en service et nous arrivons par le Sud. Il nous faut donc nous reporter sur l'entrée Est à 3 700 ft, faire une verticale terrain pour rejoindre la vent arrière à 2 700ft. Il y a un bon vent de travers. Le circuit publié est très bien fait et très clair, mais l'environnement est très particulier.

Intégration à Lausanne (LSGL)

Nous passons à 300ft de lignes haute tension, et un pylône se trouve en plein sur la finale. En plus, la piste est en descente. C'est assez impressionnant comme arrivée, et il faut quand même bien s'en occuper.

Les Alpes depuis le tarmac de Lausanne

Direction le bureau de piste pour régler les taxes et faire la papiers douaniers. Douloureuse surprise: 46,48 € de taxes (54,20 CHF), comprenant:
- la taxe d'atterrissage de 32 CHF
- la taxe passager de 6,10 CHF par passager
- la taxe douanière de 5,00 CHF par passager
Bizarrement, le pilote ne paie pas de taxe!
Nous en profitons pour déposer notre plan de vol de retour. Les bornes à dispositions sont très interactives et fonctionnent parfaitement. (toute comparaison avec des matériels existants ou ayant existé serait totalement fortuite!).

Après s'être acquitté de ces taxes, direction le restaurant de l'aérodrome pour restaurer les hommes. Il est temps, il est 13h00 passées. Le restaurant est pas mal, mais ne justifie quand même pas le détour...

Le retour s'est fait sensiblement par la même route, avec des paysages magnifiques et une luminosité extraordinaire avec tantôt du soleil, tantôt de la pluie... Vraiment une belle journée.

Trace GPS Retour

Départ au-dessus de Lausanne - Arrivée sur le lac Léman

Le lac du Bourget bien bâché

Passage par la station de lavage avant de rentrer!

Comme il est sérieux, Son Excellence! ;) (private joke!)

Merci à mes deux compagnons de voyage Albéric et Arnaud pour ces bons moments.

La dream team du jour!

Merci également à Antoine D. (il se reconnaîtra) qui m'a transmis énormément d'informations concernant ce vol, et sans qui, cela aurait été beaucoup plus difficile de mettre en place.


Pour info, une photo prise au bureau de piste sur ce qu'était l'ancienne piste. Ça devait être chaud de se poser sur les montagnes russes!


dimanche 1 avril 2012

Une belle nav' de nuit

Enfin un WE avec une météo excellente. Et ça tombe bien car nous avions programmé un vol de nuit sur Nevers (LFQG) avec Jean-Christian.


Le rendez-vous est donné à 19h30 à l'aéroclub pour préparer les dossiers et les plans de vol. J'avais essayé dans la matinée de déclarer mon plan de vol sur Olivia, le système informatique de la DGAC, mais comme il me l'avait été indiqué, ça marche très mal, voire pas du tout. Ça a été le cas pour mon plan de vol!

Nous appelons donc le BRIA de Lyon pour déclarer ces vols et finalement c'est la bonne solution. La personne est compétente et nous demande de bien la rappeler à l'arrivée à Nevers pour clôturer puis pour ouvrir le suivant au départ, vu qu'il n'y a pas de contrôle, ni AFIS la nuit à Nevers.
Ce sera le job de Jean-Christian.

Richard nous avait demandé de venir en sac de sable pour ce vol. Il mourait d'envie de tester son nouveau jouet : un IPhone 3 avec Air Nav Pro. Dans notre grande bonté, requête acceptée!
Welcome on board, Sir!

Je suis Cap'tain pour la première branche, et pendant que j'effectue ma pré-vol habituelle, Richard, "jeune recrue de SkyLogistic" nous fait les vitres de la cabine. Quelle organisation!


SkyLogistic à votre service!


C'est Jean-Luc qui contrôlera notre vol au départ de Bron. Je demande la mise en route et l'activation du plan de vol. D'une efficacité redoutable, comme d’habitude, il nous autorise à la mise route, nous donne le code transpondeur délivré par l'approche de St Ex, et les premiers paramètres de vol, notamment l'altitude pour le départ.

Mise en route, pour demande de roulage pour le point d'arrêt de la 34. Super, nous partons vers le Nord, c'est donc tout bénef. Alignés, puissance et c'est parti pour notre point de report VFRN qui est FRANS pour 3 100 ft, petite commune à l'Est de Villefranche sur Saône. Il m'est demandé de rappeler atteignant 2 000 ft. C'est là que nous quittons Jean-Luc pour l'approche de St Ex tout en continuant notre montée avec un bon vario grâce au vent et malgré le poids du sac de sable à bord! (pardon Richard!).

A la verticale de FRANS, je demande les 4 500ft initialement prévus, qui me sont accordés immédiatement, et je mets le cap sur St-Yan. Notre route n'est pas compliquée : St-Yan, l'ADF de Moulins (MOU), l'ADF de Nevers (NV) et le terrain de Nevers.

Lyon info nous transfert sur Clermont juste avant d'arriver sur St-Yan, qui nous lâchera... juste après St-Yan.

La nuit est bien noire, sans lune. Seules quelques tâches de lumière provenant des villes et villages nous permettent de nous repérer. C'est un exercice intéressant que de chercher sur la carte quelle ville cela peut être, pour celles un peu éloignées de notre route. Nous confirmons la réponse avec les GPS.

Après avoir été libérés par Clermont, nous poursuivons en direct sur l'ADF de Moulins (MOU). J'avais bien prévu mon TOD (Top Of Descent), mais j'utilise la méthode de calcul donnée gracieusement par Albé pour confirmer mon point. Ça marche!

Bon, avant d'attaquer la descente, briefing arrivée pour le terrain. Nous nous annonçons sur l'approche d'Avord, tel que décrit sur la VAC, mais ils sont sous disque. On écoute donc la voix nasillarde pour avoir les précisions nous intéressant.

C'est parti, début descente tout en cherchant le terrain. C'est facile à trouver, c'est là où c'est noir! Où il n'y a aucune lumière. Je déclenche, par la télécommande, l'éclairage de piste et des taxiways. Il nous faut trouver la manche à air. Là, c'est vraiment la galère. Certes, elle est bien éclairé, mais comme ils ont mis un feu rouge d'obstacle dessus, ça attire l’œil et il nous est très difficile de repérer le sens du vent. La 30 est préférentielle, mais nous avons un gros doute. Nos 6 yeux, et l'indicateur de vent de l'avion (surtout), nous donne un vent de travers avec un atterrissage sur la 12.


Trace GPS Aller

J'opte donc pour la 12. Je me reporte en vent arrière tout en faisant mes annonces radio. Éloignement suffisant, je vire en base et m'aligne en finale. Nous sommes bel et bien dans le bons sens. Je poursuis. Je sors toutes les traînées et viens me poser (un peu long) sur la piste qui fait 1 480m. Autant utiliser tout ce que l'on paie!


Là, il nous faut rejoindre le parking et ce n'est pas une mince affaire, car le taxi est bien jalonné de balises bleues, mais le parking est vaste et sans aucune indication de places au sol et aucun éclairage. Nous allons donc nous garer au pied de la tour. C'est toujours nuit noire. Nous fermons l'avions et allons rechercher un restaurant. Sans vouloir être désagréable, trouver un restaurant à 22h à Nevers... Ce n'est pas simple! Enfin, je préfère ne pas m'étendre sur le restaurant, ma réputation de vrai lyonnais en prendrait un sacré coup! Je laisse mes "amis" de voyage propager l'information!!!

Au retour, c'était JC le Cap'tain. Il a été comme à son habitude, un grand Cap'tain, avec sa démonstration de British. Le vol s'est déroulé sans encombre, jusqu'à Bron où nous avons même été accueillis par un AFIS. Bon, en fait ce n'était pas pour nous, c'était juste pour les joueurs de l'OL qui revenaient de Rennes.


Trace GPS retour (sensiblement la même).

JC en profite pour utiliser la totalité de la piste de LFLY.


Pour lui aussi, "on bouffe tout ce qu'on paie!"

En conclusion : vol très sympa, avec partage d'expériences très diverses, et on apprend toujours. Avec une nav bien préparée (et facile dans ce cas), les GPS étaient vraiment utilisés uniquement pour confirmation.

Les difficultés ont surtout été les repères de hauteur pour la finale, mais avec un avion bien compensé et un vario bien réglé, ça va bien (merci Gilles), et avec le phare du PA28 qui est aussi puissant que la flamme d'un briquet, le roulage n'est pas simple quand il n'y a aucune trace au sol.
Pour les photos, ce n'est pas génial non plus, ce serait plutôt dans le flou artistique.

A refaire, donc!